Les Grèves - non, en fait, juste celle de la SNCF
Ah tiens ben oui... Un super sujet d'actualité ! Si on veut être visible on a le choix, alors pour faire simple - de toute façon, ça l'est forcément à l'extrême, on se fout des chiants du milieu ou des rebelles irréductibles - :
. On est soit du côté des anti-grèves, dans l'armée des vieux cons individualistes délirants (leurs quelques citations diffusées dans les JT sont trop drôles. Mais affligeantes. Mais trop drôles...) qui hurlent à la mort quand quelques personnes travailleront 2 ans et demie de moins que la moyenne sans trouver anormaux les avantages et salaires des ministres, et tiens c'est marrant qu'une si grande proportion de vieux s'excite contre les plus jeunes alors qu'ils sont les premier à profiter du travail de ces plus jeunes qui leur payent leurs retraites de merde... Ah ben oui, allez bosser, hop hop hop, on a besoin de votre pognon, vous les enfants gâtés, regardez comment nous on a bien travaillé...
. Ou alors du côté de la SNCF. Une haine antique m'anime à l'évocation du sigle maudit, des casquettes bleues pourries, des connards irrespectueux qui traitent les voyageurs comme de la merde parce que leur boulot il est vachement dur, ou peut-être juste parce qu'ils ont profondément envie d'être désagréables même si tout va bien pour eux, engeance détestable !
On n'a pas le droit d'aimer personne ?
Signe des temps. J'ai rêvé, il y a une ou deux nuits de cela, que je sortais avec Jean-François Copé. Oui. Mais alors on faisait pas semblant hein. On allait à Chamonix en amoureux, lui vêtu d'un costar - moi de fringues très classes, et on se promenait dans la neige, moi pendue à son bras, affichée à la face du monde comme sa nouvelle fiancée. Non mais franchement, je me demande... Urk.